
Par Roseline Gilot
Plus d’un an depuis la suspension des championnats nationaux, spécialement la première division du Football Haïtien, on n’a jusqu’à présent aucune nouvelle de la majorité des joueurs qui constituent les 18 clubs de la D1 haïtienne et la date de retour du championnat national de première division reste inconnue.
En effet, le Comité de Normalisation qui a pour rôle d’organiser les élections à la tête de la Fédération Haïtienne de Football se balade comme le vent, tâtonne, en vue d’avoir une entente avec les dirigeants des clubs. Mais rien, n’est encore dit sur le redémarrage de la première division, où la majorité de ces joueurs misent pour gagner leur vie sur le plan économique. Néanmoins, d’autres itinéraires sont en questions pour certains qui attendent le retour des activités. Par contre, d’autres en a ras-le-bol de cette élite, qui n’a pas de progression, ainsi que quelques dirigeants qui ne font pas preuve de dignité à travers les contrats des joueurs.
Souvent, on dit que la qualité d’un championnat dépend sur les potentialités, sur les dimensions individuelles des acteurs, par contre, un joueur qui ne rémunère pas régulièrement suscite de l’amertume. À travers, tous ces problèmes, plusieurs observateurs considèrent déjà cette discipline Royale et professionnelle en Haïti comme un point mort.
Au fait, pour l’instant le retour de ce championnat reste planer le doute à cause de l’insécurité qui bat son plein plus précisément dans la capitale haïtienne. Dès son retour, le championnat national de première division peut être diminuer dans son ambiance d’habitude et la motivation ne sera plus comme avant du côté des joueurs. Puisque, certains d’entre eux comptaient sur le salaire mensuel de leur club pour pouvoir répondre aux besoins de leur famille, et maintenant tout part presque en péril pour ces joueurs qui sont obligés de rester sans activités footballistiques durant cette période difficile.
Reste avoir s’il reste une lueur d’espoir pour le retour du championnat national cette année…