Par Yvelande Hilaire
L’affaire “Dadou Jean-Bart” peut être considérer comme un feuilleton, on doit s’attendre chaque jour à un nouvel épisode. Le dernier en date peut être résumé ainsi :The Guardian fait de nouvelles révélations au sujet des accusations d’abus sexuels du Dr Jean-Bart sur mineures, et cette fois-ci ce sont des présumées victimes qui disent avoir reçu des menaces.
Lundi 18 Mai dernier, on a appris que Dadou Jean-Bart, par le biais du cabinet Dominique TRICAUD, a déposé une plainte contre Romain Molina pour diffamation. Romain Molina est le journaliste français qui, de concert avec Ed Aarons et Cizmic, a mené l’enquête selon laquelle le président de la FHF est accusé d’abus sexuels. Les premières révélations ont été publiées dans les colonnes du journal Britannique The Guardian. Ce même journal, dans le souci de dissiper quelques nuages a fait de nouvelles révélations.
Dans son numéro paru le 21 Mai 2020, the Guardian dévoile de nouvelles allégations sur l’homme aux six mandats de la Fédération haïtienne de Football en faisant croire que les présumées victimes d’abus sexuels disent avoir reçu des menaces de mort depuis qu’elles ont porté plaintes contre lui at aussi depuis la première publication des accusations du journal. Ces joueuses n’ont pas tardé à expliquer les faits, par exemple l’une d’entre elle a reçu des menaces de ne pas ouvrir la bouche “Un gangster nous a appelés, si nous parlons, ils savent où sont nos oncles, tantes et cousins” peut-on lire dans l’article du The Guardian.
D’un autre côté, Yves Jn Bart nie toutes ces allégations rapportées par the Guardian selon lesquelles il aurait contraint plusieurs joueuses du centre Technique National de la Croix-des-Bouquet à avoir des relations sexuelles au cours des cinq dernières années, il a même dit que toutes ces accusations faisaient partie d’un complot de ses détracteurs visant à le retirer de la présidence de la FHF. Selon les trois journalistes auteurs de cet article.
Au niveau de tout ce scandale, les organisations des droits de l’homme en Haïti ne restent pas sans rien faire, à cet effet, Patrice Florvilus, un avocat haïtien qui est le directeur exécutif de l’organisation des droits de l’homme et Défense des opprimés à fait savoir qu’il est nécessaire que la lumière soit faite sur toute cette affaire. “M. Jn Bart doit démissionner ou être mis en demeure pour que la procédure puisse avoir lieu, notamment pour les femmes qui ont très peur. C’est pourquoi nous mettons en œuvre toute une stratégie juridique pour permettre aux femmes de témoigner”.
D’autre unité comme la FIFA, l’instance dirigeante du football mondial, a déclaré que son comité d’éthique avait nommé un “panel ad hoc” pour enquêter sur toutes ces allégations, suivi de Minky Worden, qui supervise le travail de Human Rights Watch sur le sport et les droits de l’homme dans le monde, y compris les règlements des règles des droits de l’homme dans le sport et les fédérations sportives, a exhorté la FIFA de suspendre immédiatement Dadou Jn Bart à la tête de la FHF.
Un feuilleton qui ne fait que commencer entre le journal britannique The Guardian et le Président de la Fédération haïtienne de Football Yves Jn Bart, reste à savoir comment ça va terminer.