Par Samsonite Pierre
Le championnat national haïtien, sera-t-il professionnel? C’est l’un des sujets du sport en Haïti qui sont constamment débattus chaque jour par plusieurs mordus du ballon rond sur le championnat national de première division (D1) que l’instance organisatrice (COCHAFOP) appelle championnat haïtien de football professionnel (CHFP). Ils sont nombreux à penser que le nom ne correspond pas à ce qui se passe à l’extérieur et à l’intérieur du championnat.
Les problèmes fréquemment répétés concernent : Le traitement des joueurs, les contrats, les comportements des joueurs envers les arbitres, le manque de budget des équipes, le financement des joueurs, les terrains, les entraîneurs, les dirigeants, les supporters etc….
À chaque fois qu’une nouvelle saison va débuter, il y a des joueurs qui choisissent de s’entraîner avec une équipe. Et quand la saison commence, ils passent à une autre.
La plupart des terrains ne sont pas prêts à recevoir des matchs de football. Certains ont des problèmes d’éclairage et d’autres n’ont même pas d’éclairage. Il y a plusieurs terrains qui ne répondent au norme pour recevoir un match de football, ils n’ont ni gazon naturel ni artificiel. Par exemple à Liancourt (Parc Mercinus Derlouches) et à Petit Gôave (Parc Anglade).
Aujourd’hui, vous voyez un joueur dans une équipe, demain dans une autre. Aucun contrat n’est signé. Les équipes achètent des joueurs comme si elles s’amusent. Une fois qu’une équipe a besoin d’un joueur, il va dans la fédération où il négocie sans le consentement de l’équipe où le joueur évolue.
Parfois, les joueurs ne respectent pas les arbitres, surtout lorsqu’ils s’agit des femmes. Ces cas sont souvent répétés avec des équipes extérieures.
Au XXIe (21e) siècle, le football en Haïti ne peut pas être joué comme ça, les arbitres ne sont pas équipés. Ils manquent de matériels, comme des écouteurs qui est le moyen par lequel l’arbitre central communique avec les assistants.
Il y a des équipes dans la première division qui ne possèdent même pas un autobus pour le déplacement des joueurs, plusieurs terrains ne sont pas cadrillés, les supporters bousculent les arbitres et parfois certains joueurs les giflent.
En somme, ce sont des problèmes entre autres que les dirigeants de la fédération haïtienne de football doivent résoudre au plus vite pour ne pas arriver au pire.