Par Yvelande Hilaire
Si depuis l’arrêt des championnats nationaux en raison du Virus Corona en 2020, puis vient d’ajouter l’insécurité qui plane sur tout le territoire national, c’était quasi difficile pour ne pas dire impossible d’organiser les compétitions sportives en Haïti, en dépit de tout, face au silence des dirigeants depuis lors, l’entraîneur de l’AS Capoise, Kowsky Sainvil propose une solution pour le retour des championnats.
Le football plus précisément les championnats nationaux sont au point mort en Haïti depuis bientôt deux ans. Le comité de normalisation à la tête de la Fédération Haïtienne de Football reste jusque-là inactif quant au relancement des compétitions. À cet effet, le coach du Vieux Coq Capois qui a été choisi par Jean-Jacques Pierre pour intégrer le staff technique de l’équipe nationale haïtienne, Kowsky Sainvil essaie toutefois de proposer une solution adéquate pour la reprise des activités footballistiques dans le pays.
” Bientôt deux ans depuis le football a connu un coup d’arrêt dans le pays, pourtant notre sélection nationale n’a pas chômé. En tant qu’amant du football, je tiens à proposer quelque chose aux dirigeants des clubs et ceux de la Fédération Haïtienne de Football. Puisque nous sommes conscient de l’insécurité et l’instabilité qui règnent dans le pays qui rend difficile le trajet d’une ville à une autre, mais nous pourrions organiser une compétition par zone. Dans le Nord, les équipes de 1re, de 2e et de 3e division pourraient jouer ensemble pour accoucher un vainqueur. Ce sera le même cas de figure dans le Sud, dans l’Ouest et dans l’Artibonite. Nous regrouperons les champions dans un siège unique à savoir dans une ville qui pourra garantir la sécurité des joueurs. Après, nous procéderons à un tirage au sort pour déterminer le tableau des quarts de finale. Ainsi de suite jusqu’à ce qu’on détermine le champion national.” A martelé l’ancien coach du Racing Club Haïtien.
De plus, Kowsky Sainvil est allé plus loin pour prendre l’exemple de quelques joueurs (ses) expatriés.eés qui sont éparpillés dans plusieurs pays et divers championnats étrangers, alors qu’ils évoluaient dans un premier temps dans les championnats nationaux.
” C’est grâce au football national que nous avons des talents comme Corventina, Nérilia Mondésir, Batcheba Louis, Kethna Louis, Borgella qui évoluent en première division française. Nous avons également Danley Jean Jacques, Fredler Christophe, Dany Jean, Ronaldo Damus et Leazard qui vient tout juste de parapher un bail avec une franchise américaine. En absence des compétitions nationales, on ne pourra pas placer d’autres joueurs sur l’échiquier international.” Conclut-il.