Par Guyto Jeudi
La non participation du Cavaly aux huitièmes de finale de la Ligue des Champions de la Concacaf a engrendré pas mal de conséquences au cheval rouge comme : la disqualification aux deux prochaines éditions de toutes compétitions organisées par la Concacaf, des amendes et un remboursement à la hauteur de $170,000.00 us.
Le weekend écoulé, le Cavaly a donné un point de presse relatif à sa non-participation à la Scotiabank CONCACAF Champions League, puis quelques jours après, la Concacaf par le biais de son comité disciplinaire a annoncé les sanctions prises contre le Cavaly qui n’a pas pu malheureusement honorer les rendez- vous des 15, 18 et 22 Février dernier.
Composé de la costaricaine, Margarita Echeverría Bermúdez, du portoricain José Brenes-Laroche et Earl Cochrane du Canada, le comité disciplinaire de la Concacaf s’est penché sur le cas de l’AS Cavaly.
Dans un document de 9 pages le comité de trois membres a retracé chronologiquement les faits depuis le tirage au sort jusqu’au retrait du Cavaly de la compétition. Le comité disciplinaire reproche au Cavaly de ne pas avoir été plus proactif dans le processus d’obtention de visa, de ne pas respecter le règlement du championnat en ne demandant pas des visas pour se rendre aux Etats-Unis au temps voulu et de ne pas avoir été assez efficace pour respecter les exigences de la SCCL 2022.
Les peines du CAVALY
Après l’examen des faits, le comité a donc établi que le Cavaly a enfreint plusieurs articles (4.1.4, 4.4, 7.5.1) du Règlement de la SCCL, par conséquent, le club aura à verser une amende de $30,000.00 us pour s’être retiré de la compétition, $140,000.00 us de remboursement pour les deux matchs qui devaient se dérouler au Gillette Stadium.
Par ailleurs, 03 Mai est la date limite pour que le Cheval Rouge puisse s’acquitter de cette dette. Ajouter à tout cela, les Champions de la Flow Caribbean Cup Championship ne pourront pas disputer les deux prochaines éditions de compétition organisée par la Concacaf.
Fort de tous ces constats, les dirigeants haïtiens ne sont exempts de toutes critiques. D’après les amants du ballon rond, ils sont les seuls responsables de tous les malheurs qui se dressent sur le chemin du Cheval Rouge qui aura du mal à se relever.