Par la Rédaction
Ce jeudi 30 Avril 2020 marque l’apparition d’un article de presse publié par le fameux journal “The Guardian” ayant pour titre ” Le Président de la Fédération haïtienne de Football est accusé d’avoir abusé sexuellement de jeunes footballeuses”, depuis lors, cet article est le sujet de débats de tous les médias dans le pays.
L’enquête a été menée par trois grands journalistes étrangers à savoir Ed Aarons, Romain Molina et Alex Cizmic. Au fait, selon leurs enquêtes, durant les cinq dernières années écoulées ces incidents sont produits où certaines footballeuses du centre FIFA Goal ont été forcées à avoir des relations sexuels avec le président de la FHF Yves Jean Bart dit “Dadou”, récemment reélu pour une sixième fois en 20 ans à la tête de la Fédération haïtienne de Football.
Selon toujours le journal “The Guardian”, les plaintes ont été déposées par plusieures sources du centre, Sans oublié les victimes et leurs familles. Les travailleurs, dont une dame qui fait pressions sur les filles pour avoir des relations sexuelles avec le Président. Ces scènes se déroulent quand “Dadou” envoi la dame dire à une fille qu’elle va être exclu du centre, et quand cette dernière se met à pleurer, la dame l’a conseillé de parler au président pour résoudre ce problème, par la suite, cette jeune fille en question n’a d’autre choix que de supporter les abus sexuels.
Dans la foulée, le Président Yves Jean Bart nie toutes les allégations portées contre lui et considèrent ses propos comme une manœuvre pour déstabiliser la FHF, sa personnalité et celle de sa famille. Pour lui, il n’y a jamais eu de plainte contre la Fédération, ni contre le personnel engagé dans l’académie, ni contre sa personne et ce genre de pratique d’abus sexuel est presque impossible dans le centre de camp étant donné les structures physiques, les principes d’éducation et la sensibilisation continue que lui et son équipe ont mis en place.
Cependant, dans toutes ces allégations, le mot avortement n’a pas été épargné où certaines filles ont été mises sous pression pour ne pas parler, suivi de la virginité dont une footballeuse a eu recours à l’avortement après avoir perdu sa virginité face au président en 2018 quand elle n’avait que 17 ans. Pour de nombreux gens, ces filles veulent jouer pour le pays, elles ne peuvent pas raconter ce qui se passe, si elles parlent, elles seront licenciées car elles sont comme des otages.
Et pourtant, selon Yves Jean Bart, il n’encouragerait jamais de telles pratiques dans le football haïtien. « Je n’encouragerais pas de telles pratiques dans le football haïtien, encore moins dans le centre qui est sous ma responsabilité. S’il y avait eu de tels cas, j’encouragerais les victimes à porter plainte auprès de la Fédération et des autorités judiciaires du pays car, nous sommes prêts au niveau de la Fédération à les soutenir.»
Plusieurs parents qui connaissent la situation dans le centre ont éloigné leurs enfants et ne peuvent pas parler par intimidation a relayé le journal “the Guardian”. Dans certains cas, Yves Jean Bart garde son silence pendant qu’il sait pertinemment que beaucoup de joueuses ont dû subir de telles actes soit par ses amis ou autres personnes qui ont accès au centre, ils l’ont même considéré comme une personne dangereuse et ont peur de lui. Pour Dadou, c’est une grande première parce que pour lui dans le football féminin en Haïti, il y a des générations de joueuses qui ont maintenant 50 ou 60 ans et il n’y a jamais eu des soupçons de ce genre, et il est un homme non violent et qu’il ne comprend pas comment quelqu’un peut lui faire ressembler à un bourreau.
En guise de conclusion, après toutes ces allégations sur le Président de la FHF, aura-t-il des propos pour le justifier ? Appelera-t-il le journal The Guardian en justice? Que ferait la justice haïtienne? Et les droits des mineurs dans toute cette histoire? Que dirait le bien-être social? Tout reste à savoir.